Traîner Pinocchio, alias Plastic Bertrand, dans une chaîse à porteur n'est pas très facile même si Catherine Ferry se prend pour Alice au pays de merveilles.
De plus, les patins n'arrangent pas la situation.
Pour Daniel Balavoine, pas de problèmes, quand on est le Petit Prince on est prêt à enlever la belle pricesse Frida.

A Paris, je m'étais laissé dire que si je voulais voir quelque chose d'extraordinaire, il fallait que j'aille faire un tour au château de la Belle au Bois dormant.
Je ne crois plus aux contes de fées et ne savais même pas où se trouvait ce château.
J'ai fini par le trouver à la lisière de la sombre et mystérieuse forêt de Chinon.
C'est là qu'il dresse ses hautes tours blanches qui dominent la Loire, surgi d'un autre temps.
Que vais-je trouver dérrière ses hauts murs?
Guidé par des chants et des bribes de musique, je me retrouve dans une immense salle de garde et c'est une ravissante princesse rousse sortie tout droit des contes de Perrault qui m'accueille.

C'est Frida, une des chanteuses du groupe Abba. A ses côtés le Petit Prince de blanc vêtu serrant sur son coeur sa rose ; je reconnais Daniel Balavoine.
Et là, dans un coin, Pinocchio qui ressemble, nez en moins, comme deux gouttes d'eau à Plastic Bertrand.
Comme je ne rêve pas, il faut que je comprenne ce qui se trame dans ce château.

Et c'est là que commence le conte de fées : non seulement le groupe accepte mais, en plus, Frida figurera au générique de ce disque.
Le titre de ce conte de fées musical s'impose de lui-même : Abbacadabra.
Aujourd'hui, tous les participants du disque sont réunis dans ce château pour filmer une vidéo qui promotionnera le dique.
Malgré la pluie et le froid qui fait rougir les nez,
la bonne humeur ne cesse de régner.
Pour se réchauffer, quelques sandwichs et de la bière.

à suivre