D.B. : Bon, il y a encore des trucs....holà !... c'est un truc
en double.
(Il tire du sac une clé à molette et un tee-shirt du rallye Paris-Dakar).
Qu'est-ce que c'est que ça ?.
Ah !. Paris-Dakar.
Alors. Qu'est-ce qu'il y a dedans ?. Je cherche, excusez-moi.
Bon, ce n'est pas moi qui répare. Il y a des mecs qui sont là pour ça,
heureusement.
Paris-Dakar alors...qu'est-ce qu'il faut que je dise...
Interviewer : Paris-Dakar, maintenant ce sont les vedettes qui
y vont ?.
Pour se faire de la pub ou pour faire de la pub aux autres ?.
D.B. : Eh bien il faut demander à ceux qui y sont allés après moi.
Moi, personnellement, à part Claude Brasseur quand j'y suis allé, j'étais
un peu tout seul. Je crois que les mecs qui y vont le font pour le plaisir.
Moi, en tout cas à cette époque là j'ai eu des rapports avec la presse
automobile qui ont été rapides au départ en tout cas. C'est à dire qu'ils
sont tous venus voir la bête curieuse en disant "...alors, est-ce que
vous faites ça pour la pub ?..." .
J'ai dit à cette époque là et je maintiens aujourd'hui orgueilleusement
que je n'ai pas besoin de ça pour vendre des disques. En plus, si vraiment
j'avais besoin de faire un coup fort pour vendre des disques, j'aurais
plus vite fait de montrer mon cul sur la Place de l'Etoile que d'aller
m'emmerder pendant 20 jours dans le désert, c'est quand même beaucoup
plus facile. Non.
J'aime les bagnoles, j'aime la vitesse, la course. Je ne dirais même pas
l'aventure parce ça fait un peu comique. En tout cas j'aime découvrir
des choses que je ne connais pas à travers des choses que j'aime justement.
Donc la bagnole ça m'a fait découvrir d'abord des gens, du milieu automobile,
de la course, des amateurs et des professionnels. Ca m'a fait aussi découvrir
un monsieur pour lequel je garde une grande, grande admiration, un grand
respect et qui est Thierry Sabine, qui organise ce rallye qui est très
controversé à tort, à mon avis.
La réussite entraîne toujours la controverse évidemment. Et puis ça m'a
fait connaître Bernard Darniche, Jean-Pierre Jabouille et pleins de gens
que j'aime et que je respecte. En dehors de ça, c'est le plaisir de vivre
un truc que l'on a jamais vécu.
Interviewer : C'est un milieu différent du show-biz ?.
D.B. : Oh, c'est un milieu différent mais...je ne sais pas...ça
me fait toujours marrer les histoires de milieu parce qu'en fait, le milieu
c'est le monde. C'est pour ça que quand on dit par exemple que le bizness
est pourri, l'automobile est pourrie, le cinéma est pourri, ce sont des
trucs qui me paraissent un peu idiots comme raisonnements. Je crois que
toutes ces corporations, si on peut dire, sont des micro-sociétés tout
simplement. Le bizness vit sur le mode du monde. Le cinéma vit comme le
reste du monde c'est à dire avec du bon, du mauvais, des cons, des intelligents,
des gentils, des méchants, des pauvres, des riches et puis c'est tout.
Le concert, "Vivre ou survivre".
Générique de fin sur des images de Daniel.
On entend en voix off, la fin du concert et Daniel qui présente les équipes
techniques et les musiciens. |